AUTOPORTRAIT
Par quel bout tirer le fil de l’écheveau qui fait de moi celle que je suis ? Par le biais de mon CV, de mon parcours de vie ou le patchwork de tissus qui tisse ma fibre ?
Je commence à tisser ma fibre artistique quand j’ai une vingtaine d’année, par une pratique autodidacte. Puis, je m'engage dans un un parcours universitaire qui m'a permis d’obtenir une licence d’arts plastiques. Cela me révèle à mes propres yeux. La création m'aide à effriter le barrage de la timidité et répond à mon besoin d'expression et de reconnaissance. L’expression orale et le corps se libèrent avec le temps.
Ma rencontre avec le monde subtil, que l’on appelle aussi l’invisible, est d'un grand secours également. Tarot, chamanisme, rêves éclairants, messages extrasensoriels, synchronicités sont mes chevaux de Troie pour aborder mes terres intérieures avec plus de sensibilité, libérer mon expression, et empoigner la vie avec plus de courage.
Après bien de la persévérance, j’ai réussi à réveiller et faire vibrer ma fibre médiumnique et intuitive ; après bien des challenges humains et des chemins tortueux, j'ai réussi à me sentir vivante et à ma place. Des moments de grâce et de joie nourrissent l’espérance et abreuvent ma soif inapaisable de merveilleux.
J’ai ce désir fou de dévoiler toutes mes facettes, révéler tous mes potentiels et lustrer toutes les fibres de mon être (sensible, intuitive, artistique…). Avec le soutien de guides subtils, je me forge une personnalité singulière et y puise la force nécessaire de m’afficher telle que je suis. J’ai à cœur aussi de contenter mon essence, la partie contemplative qui savoure les tout petits riens de l’existence.
Le contact avec mes travaux artistiques et littéraires vous racontera mieux le soyeux, la richesse, la beauté mais aussi le rêche, les trous et aspérités de mon intériorité.
Véronique Mahieu
Illustration : Pixabay