Que du bonheur ! Partie II
Dans un autre pan de l’article, il est mentionné qu’il y a une très forte propension de gens qui cherchent les clefs du bonheur dans les livres de développement personnel (le plus grand taux de vente en librairie à ce qu’il paraît).
Quel est le principal moteur qui nous amène à lire ce type de livres ? Le monde est plongé « la tête la première » (intellectualisation, rationalisme, raisonnement qui valident une société matérialiste), et certaines personnes ne se reconnaissent plus dans ce système de pensée (dont moi), nous qui sommes en quête d’une vie apaisée, épicurienne, simple et vraie.
C’est aussi pour sortir de l’enfer, de l’enfermement (violence, pauvreté, médiocrité), que nous nous tournons vers (tous) les livres. Pour « s’évader » ou chercher la sortie de secours de sa prison, mentale notamment. Cette littérature spécifique offre au moins l’amorce pour commencer à ouvrir petit à petit chacune des lames de l’éventail qui nous aidera à nous ventiler, et retrouver de l’air frais afin de mieux respirer. Néanmoins, pour aborder ce qui ferait notre bonheur, on ne peut faire l’impasse d’une démarche introspective. Il faut en passer par une multitude d’expériences, puis sonder ce que l’on veut, faire le tri et dénoyauter le noyau dur de nos croyances bloquantes.
Alors où puiser son bonheur ? Cette quête d’un bonheur renouvelé doit-t-elle se faire dans le puit d’une vie intériorisée ou dans une course effrénée vers l’extérieur ? Les deux mouvements sont nécessaires. De temps en temps, quand on est essoufflé, afin de se vider du superflu, retrouver son essence-ciel (essentiel), il est nécessaire de faire marche arrière vers le centre de l’être, et s’amarrer à son corps. Cela recharge les batteries, nettoie, remet les compteurs à zéro. Puis quand on commence à s’ennuyer, le bonheur se trouve dans ce mouvement vers l’extérieur, dans les petits plaisirs relationnels ou autre.
(voir suite dans Que du bonheur ! Partie III)
Véronique Mahieu
30 novembre 2019
Illustration : Pixabay
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